mardi 7 octobre 2014 à 19h

Vers une culture sociale sans frontières : le Café repaire vous propose de découvrir l'espéranto...

C'est en cette seconde moitié du 19ème siècle que le jeune Ludwig Zamenhof réalise en arpentant les marchés de Bialystok, alors occupée par la Prusse, l'Autriche et la Russie, que la diversité des langues et le manque de culture commune se fait source de conflits et d'incompréhension. Souffrant de voir ainsi, comme il l'écrit en 1895, la "famille humaine" divisée en clans ennemis, il décide de créer une nouvelle langue qui permettrait à tous de se comprendre...

Profondément internationaliste, l'espéranto se donne pour objectif, telle une fenêtre sur le monde, d'abolir les frontières mais aussi les barrières mentales qui sclérosent l'humanité. L'espéranto se définit comme la langue de notre village planétaire, élaborée avec tous, sans hiérarchie ni domination, dans le respect et la diversité des cultures : à chacun sa langue maternelle et l'espéranto pour tous.

Langue libre et ouverte sur la solidarité mondiale ( considérée comme langue dangereuse par Hitler ou Staline par exemple ), l'espéranto est un outil de lutte sociale contre les idéologies nationalistes qui manipulent les peuples en les isolant ou en les opposant et concourt à lutter contre l'oppression et l'exploitation des classes laborieuses.

« ...Nous devons avoir conscience de l'importance de ce jour car aujourd'hui, entre ces murs accueillants, ne sont pas réunis des Français avec des Anglais, ni des Russes avec des Polonais, mais des hommes avec des hommes... » ( Paroles de Zamenhof lors du 1er congrès espérantiste universel en 1905 à Boulogne-sur-Mer en présence de participants venus de 20 pays différents )

Source : message reçu le 10 septembre 17h