mardi 29 juin 2010 à 12h

Feuilleton "refus du fichage ADN : ils reviennent"

A 12h, venez vous restaurer Place du Pilori. Des tartines, cakes,
tartes, gâteaux et autres douceurs à partager, vous y attendent.
A 14h,
venez les soutenir au tribunal.
A partir de 18h,
soyez les bienvenus à la Fête des Résistances
Populaires, dont le lieu reste à confirmer, en centre-ville, avec
votre pique-nique. Vous y trouverez boissons diverses et variées,
musique acoustique et autres réjouissances conviviales.
ON VOUS FICHE...NE VOUS EN FICHEZ PAS

Le FNAEG se remplit à une cadence industrielle : début 2010, il compte
1 300 000 échantillons d'ADN, inscrits pour 40 ans.
Nous ne sommes pas des objets de manipulations et de statistiques.
Refusons ce fichage de masse.
Alors que le capitalisme impose partout le règne du profit et produit les
désastres sociaux et environnementaux que l'on connaît, l'État se fait
de plus en plus pénal, intrusif et omniprésent.
Dans un tel contexte, ce n'est pas un hasard si le fichage ADN vise
désormais les militant-e-s politiques : les faucheurs et faucheuses
d'OGM qui refusent la main-mise des multinationales sur le monde
agricole, les anti-pubs qui refusent le matraquage capitaliste
permanent et la colonisation de notre imaginaire, les syndicalistes
qui manifestent contre la destruction du code du travail ou les
délocalisations, les manifestant-e-s anti-CPE qui protestaient contre
une loi injuste. Sans compter tous les autres citoyens, obligés de
s'y soumettre. Ce n'est pas un hasard si, en revanche, le fichage
génétique ne concerne pas les délits financiers, la « délinquance en
col blanc », les abus de biens sociaux et autres détournements financiers.
En pénalisant les actes de contestation politique, le fichage ADN contribue
à diffuser un sentiment de peur. La peur de s'opposer aux lois, de désobéir,
de se révolter, la peur de lutter contre un ordre social injuste.
Parce que nous refusons les politiques sécuritaires qui renforcent une
organisation sociale mortifère et jalonnent le chemin vers des États
totalitaires, parce que nous refusons de donner nos gènes à

des autorités qui, sous couvert « d'insécurité », ouvrent la voie vers la discrimination génétique

Nous considérons le refus de fichage
génétique comme un acte politique indispensable.

1: TRACT PROCES2.pdf (application/pdf)

Source : message reçu le 19 juin 12h