mardi 1er juillet 2014 à 19h

Et pourquoi pas un revenu de base inconditionnel ?

Pour la dernière soirée de cette saison riche en invités, le Café repaire recevra mardi 1er juillet le Collectif nantais du Mouvement International pour un Revenu de Base Inconditionnel. Si cette idée vous titille aussi les neurones, voici un début d'analyse que vous pourrez retrouver en totalité sur leur site Mouvement pour un Revenu de Base

" Une nouvelle manière d'aborder le travail
Le revenu de base est un droit inaliénable, inconditionnel, cumulable avec d'autres revenus, distribué par une communauté politique à tous ses membres, de la naissance à la mort, sur base individuelle, sans contrôle des ressources ni exigence de contrepartie, dont le montant et le financement sont ajustés démocratiquement. Le revenu de base implique de reconnaître les liens de profonde interdépendance qui unissent les membres d'une société, et qui conditionnent cet épanouissement. C'est même l'un de ses traits les plus frappants : il invite à prendre conscience du fait qu'on travaille toujours pour les autres, même si on a l'illusion de travailler pour soi parce qu'on en retire un salaire.

Mettre en place un revenu de base, c'est donner le choix à chaque individu de s'engager dans des activités auxquelles il donne du sens, et qui donc seront des activités productives de sens lorsqu'elles ne sont pas productives économiquement. C'est donc un puissant catalyseur, un formidable investissement dans de nouvelles activités, vectrices de richesse économique et sociale. C'est aussi un moyen pour que chacun puisse aborder le travail de façon plus sereine, sans peur du chômage. Il est prouvé en outre, qu'un individu agissant par peur (chômage, précarité, soumission à une autorité …) est amené à des comportements d'évitement (abuser du système, grappiller des avantages, alimenter la concurrence …) et à des somatisations (coût sanitaire du stress au travail), tandis que celui qui choisit, qui participe, est plus investi et donc plus efficace avec un minimum d'énergie et de tensions individuelles ou collectives. Un jeune grandira plus sereinement sans les angoisses de chômage, de régression sociale véhiculées par ses parents, les médias, l'Ecole… "

Source : http://lecercle49.wordpress.com/
Source : message reçu le 13 juin 21h